Dans la salle des assises, le procès se déroulait sous la présidence de M. De Rocoux, un magistrat imbu de tous les préjugés des gens de robe, mais foncièrement honnête.On avait fait l’appel des témoins. J’en étais, naturellement, ainsi que tous ceux qui, de près ou de loin, avaient touché les mystères du Glandier : M. , vieilli de dix ans, méconnais sable, Larsan, M. Arthur W. Rance, la figure toujours enluminée, le père Jacques, le père Mathieu, qui fut amené, menottes aux mains, entre deux gendarmes, Mme Mathieu, toute en larmes, les Bernier, les deux gardes malades, le maître d’hôtel, tous les domestiques du château, l’employé de poste du bureau , l’employé du chemin de fer d’Épinay, quelques amis de M. Veste lacoste pas cher
et de Mlle , et tous les témoins à décharge de M. Robert Darzac. Lacoste pas cherJ’eus la chance d’être entendu parmi les premiers té moins, ce qui me permit d’assister à presque tout le procès. Je n’ai point besoin de vous dire que l’on s’écrasait dans le prétoire. Des avocats étaient assis jusque sur les marches de « la cour » ; et, der rière les magistrats en robe rouge, tous les parquets des environs étaient représentés. M. Robert Darzac apparut au banc des accusés, entre les gendarmes, si calme, si grand et si beau, qu’un murmure d’admiration plus que de compassion l’accueillit. Veste lacoste Femme pas cher Il se pencha aussitôt vers son avocat, maître HenriRobert, qui, assisté de son premier secrétaire, maître André Hesse, alors débutant, avait déjà commencé à feuilleter son dossier. Beaucoup s’attendaient à ce que M. Polo Lacoste pas cher allât serrer la main de l’accusé ; mais l’appel des témoins eut lieu et ceuxci quittèrent tous la salle sans que cette démonstration sensationnelle se fût produite. Au mo ment où les jurés prirent place, on remarqua qu’ils avaient eu l’air de s’intéresser beaucoup à un rapide entretien que maître HenriRobert avait eu avec le directeur de L’Époque. Celuici s’en fut ensuite prendre place au premier rang de public. Quelquesuns s’étonnèrent qu’il ne sui vît point les témoins dans la salle qui leur était réservée. La lecture de l’acte d’accusation s’accomplit comme presque toujours, sans incident. Veste lacoste Homme pas cher
Je ne relaterai pas ici le long interrogatoire que subit M. Darzac. Survetement Lacoste pas cherIl répondit à la foi de la façon la plus naturelle et la plus mysté rieuse. « Tout ce qu’il pouvait dire » parut naturel, tout ce qu’il tut parut terrible pour lui, même aux yeux de ceux qui « sentaient » son innocence. Son silence sur les points que nous connaissons se dressa contre lui et il semblait bien que ce silence dût fatalement l’écraser. Il résista aux objur gations du président des assises et du ministère public. On lui dit que se taire, en une pareille circonstance, équivalait à la mort.

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