close

Je pensais à mafemme. Ma police d’assurance lui épargnerait la misère. Oui, maisl’assurance… Dans le cas d’une disparition, la mort légale est différée dequatre années. Ce détail t’apparut éclatant, effaçant les autresimages. lunettes soleil carreraOr, tu étais étendu à plat ventre sur une forte pente deneige. Ton corps, l’été venu, roulerait avec cette boue vers une desmille crevasses des Andes. Tu le savais. sac longchamp pliage pas cher
Mais tu savais aussi qu’unrocher émergeait à cinquante mètres devant toi : J’ai pensé : Si je me relève, je pourrai peutêtre l’atteindre. Et si je cale moncorps contre la pierre, l’été venu on le retrouvera. Une fois debout, tu marchas deux nuits et trois jours. Mais tu ne pensais guère aller loin : Je devinai la fin à beaucoup de signes.Voici l’un d’eux.J’étais contraint de faire halte toutes les deux heures environ,pour fendre un peu plus mon soulier, frictionner de neige mespieds qui gonflaient, ou simplement pour laisser reposer moncœur. Mais vers les derniers jours je perdais la mémoire. solde moncler J’étaisreparti depuis longtemps déjà, lorsque la lumière se faisait enmoi : j’avais chaque fois oublié quelque chose. La première fois,ce fut un gant, et c’était grave par ce froid ! je l’avais déposédevant moi et j’étais reparti sans le ramasser. Ce fut ensuite mamontre. Puis mon canif. carrera lunettes de soleilPuis ma boussole. À chaque arrêt jem’appauvrissais… Ce qui sauve, c’est de faire un pas. Encore un pas. longchamps pliage pas cher
C’esttoujours le même pas que l’on recommence… Ce que j’ai fait, je le jure, jamais aucune bête ne l’auraitfait. Cette phrase, la plus noble que je connaisse, cette phrasequi situe l’homme, qui l’honore, qui rétablit les hiérarchies vraies,me revenait à la mémoire. Tu t’endormais enfin, ta conscienceétait abolie, mais de ce corps démantelé, fripé, brûlé, elle allaitrenaître au réveil ; et de nouveau le dominer. Le corps, alors, n’estplus qu’un bon outil, le corps n’est plus qu’un serviteur. lunettes carrera pas cher Et, cetorgueil du bon outil, tu savais l’exprimer aussi, Guillaumet : Privé de nourriture, tu t’imagines bien qu’au troisième jourde marche… mon cœur, ça n’allait plus très fort… Eh bien ! le longd’une pente verticale, sur laquelle je progressais, suspendu audessus du vide, creusant des trous pour loger mes poings, voilàque mon cœur tombe en panne. Ça hésite, ça repart. Ça bat detravers.

arrow
arrow
    文章標籤
    longchamp pas cher pliage
    全站熱搜
    創作者介紹
    創作者 longcha 的頭像
    longcha

    longcha的部落格

    longcha 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()